Bienvenue sur ce blog dédié aux peintres intimistes verviétois Maurice Pirenne, Georges Le Brun, Philippe Derchain, Joseph Gérard, Laurent Léon Herve, Paul Schmitz, Jean Julémont, Alphonse Lejeune, Charles Leuther et quelques autres. Son objectif est l'échange d'informations diverses et variées autour de l'oeuvre de ces artistes de Verviers et alentour.
samedi 24 décembre 2011
mercredi 26 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
lundi 26 septembre 2011
mercredi 21 septembre 2011
samedi 10 septembre 2011
la Poubelle de Maurice Pirenne (11)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Je me fiche de l'art et de la poésie tout autant ; seule la vérité m'intéresse.
(Maurice Pirenne)
la Poubelle de Maurice Pirenne (10)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
L'infini comme étalon, toutes choses ont même mesure.
(Maurice Pirenne)
la Poubelle de Maurice Pirenne (9)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Devant un tableau, ouvre les yeux,
ferme la bouche, et bouche-toi les oreilles.
(Maurice Pirenne)
lundi 22 août 2011
la poubelle de Maurice Pirenne (8)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Crânes vides : bons élèves.
(Maurice Pirenne)
mercredi 17 août 2011
la Poubelle de Maurice Pirenne (7)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Ne jamais perdre de vue,
en peignant un paysage,
qu'il est un morceau de cette boule, la Terre,
morceau limité par le ciel,
nébulosité derrière laquelle s'étend l'infini.
(Maurice Pirenne)
dimanche 14 août 2011
Sur les traces de Maurice PIRENNE (10)
L'Impasse Gouvy et l'Hôtel de Ville de Verviers
Aujourd'hui les anciennes bâtisses de l'impasse ont fait place à la bibliothèque communale, celle-là même qui fut dirigée pendant de longues années par André Blavier, grand laudateur et ami intime de Maurice Pirenne.
Le pastel intitulé Impasse Gouvy Verviers de 1919.
La dominance des tons bruns et gris sont typiques de son style jusque vers 1920
Pirenne se plaît toujours à croquer des scènes de rue et ses personnages populaires.
L'impasse débouche sur la place du Marché où trône l'Hôtel de Ville de Verviers (1776).
Pirenne en fit une description précise dans Les Constructions verviétoises. Il écrit : "sans être très grand, le monument, blanc, gris et or, s'impose. Il s'impose d'autant mieux qu'il est admirablement situé : isolé qu'il est et placé au point culminant de la vieille ville... Ce n'est pas le palais d'un prince, c'est un Hôtel de Ville ; l'Hôtel de Ville d'une bonne cité bourgeoise, non d'ailleurs dépourvue de prétention. La nuance se marque avec bonheur. C'est de loin le plus beau de nos monuments."
Libellés :
Pirenne - sur les traces...
Pays/territoire :
Impasse Gouvy, 4800 Verviers, Belgique
mercredi 10 août 2011
la poubelle de Maurice Pirenne (6)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Rien n'autorise à croire que les gens intelligents du passé l'étaient moins que ceux d'aujourd'hui, ni qu'ils avaient en art un jugement moins sûr.
Ne prenons donc pas un air triomphant et dédaigneux en admirant des oeuvres que nos devanciers dédaignèrent. Si nos devanciers les dénigraient, ils avaient pour cela des raisons. Nous ne pouvons plus comprendre ces raisons, mais n'avons pas à en être fiers
(Maurice Pirenne)
vendredi 5 août 2011
Laurent Léon HERVE est décédé voici 55 ans.
Aujourd'hui nous aurons une pensée pour le très discret Laurent Léon HERVE,
excellent artiste peintre verviétois.
L.L. Herve vers 1938
Il est mort à Stembert le 5 août 1956 à l'âge de 73 ans dans l'anonymat le plus complet.
De son vivant il fut pourtant loué avec enthousiasme par la critique. Il entra dans le cercle intimiste vers 1923 et fut l'ami intime de Pierre DELCOUR et du sculpteur Joseph GERARD qu'il initia à la peinture. Son oeuvre, encore à redécouvrir *, est dispersée dans des collections privées.
Maurice PIRENNE acheta pour le musée de Verviers ce "Crépuscule à Xhoffraix" lors de son exposition personnelle à la Société des Beaux-Arts de Verviers en 1925.
coll Musées de Verviers photo J. Spitz
* Si vous possédez une oeuvre de L.L. HERVE n'hésitez pas à m'en faire parvenir une photographie, elle alimenterait utilement ce site
mardi 2 août 2011
la poubelle de Maurice Pirenne (5)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
La paresse :
un beau défaut dont on s'est trop bien corrigé
(Maurice Pirenne)
vendredi 29 juillet 2011
Sur les traces de Maurice Pirenne (9)
La cour Bodeux
Le pastel la cour Bodeux vers 1923
derrière, en Crapaurue, on aperçoit la girouette aux armoiries des Franquinet du belvédère de la maison du juris-consulte Denis de Charneux habitée au XVIIIe siècle par les Franquinet.
Dans son ouvrage Les Constructions Verviétoises, paru en 1927, Pirenne signale que c'est dans cette maison que Milord Malborough, celui de la cèlèbre chanson, est venu se loger après la prise de la ville de Limbourg en 1703.
En 1934 cette maison est démolie et Pirenne espérait bien conserver la belle girouette au musée. Mais hélas, plutôt dégoûté, il a ajouté cette note manuscrite dans son exemplaire personnel des Constructions Verviétoises conservé au musée de Verviers : le nommé Xhrouet propriétaire de l'immeuble avait promis de donné la girouette au musée si un jour on démolissait la maison. Il s'est rétracté et n'a pas plus voulu la donner que pour 2300 francs. Mille francs lui ont été offert : il a refusé.
Un détail de la girouette, dessin au crayon de 1927 pour les Constructions verviétoises
coll. privées photos J. Spitz
Libellés :
Pirenne - sur les traces...
Pays/territoire :
Verviers, Belgique
samedi 16 juillet 2011
La Poubelle de Maurice Pirenne (4)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Les trois meilleurs tableaux du 19me siècle :
La Grande Jatte de Seurat
La Balançoire de Renoir
Le Pauvre Pêcheur de Puvis de Chavannes
(Maurice Pirenne)
dimanche 10 juillet 2011
La Poubelle de Maurice Pirenne (3)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Essayer de représenter ce que l'on regarde est le seul moyen d'apprendre à voir.
Faites-le, vous verrez...
(Maurice Pirenne)
mardi 5 juillet 2011
Sur les traces de Maurice Pirenne (8)
Rue des Raines à Verviers
Le pastel de 1928 Entrée de l'arvô Leveau, rue des Raines, maison de 1830 et son esquisse
(coll. privées)
photos J. Spitz
samedi 2 juillet 2011
Georges LE BRUN, petite biographie (2)
La solitude et le silence sont des thèmes fondamentaux de l'univers de Le Brun. Le temps semble définitivement suspendu sur de petits mondes clos. Le personnage souvent solitaire et les objets semblent immobiles. Parfois une fenêtre apparaît comme le dernier lien avec le monde extérieur.
Ce tableau fut offert par GLB à Eugène Laermans en souvenir de leur escapade dans les Fagnes en mai 1895 en compagnie du critique d'art Sander Pierron
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La composition de ses tableaux est construite avec une grande rigueur, tout élément anecdotique est éliminer pour faire place à l'essentiel. La composition, la mise en page d'un tableau sont choses capitales, explique-t-il. Ce n'est pas qu'il faille faire de jolis arrangements, disposer d'aimables accessoires, loin de là. Mais il faut dans la sobriété un équilibre tel qu'une oeuvre vous entre dans l'oeil sans que le poids d'un côté l'entraîne, sans que le souci de ce qui n'y est pas hante votre cerveau. Ce que peint un artiste doit être suffisant par son volume et sa signification pour que notre vue l'embrasse d'emblée, sans déchets.
En 1899 il travaille quelques temps à "la Patte de Dindon" à Bruxelles où il se lie avec Eugène Laermans et le critique d'art Sander Pieron. Il rencontre aussi Octave Maus qui l'invite à exposer à la Libre Esthétique en 1900 et 1903. Le Brun écrira plusieurs articles pour sa revue L'Art Moderne.
En 1900 il fait un voyage de trois mois et demi en Italie. Il s'enthousiasme pour les paysages Toscans et Paestum, mais il préfère sa Fagne. Tout ce voyage m'appris une chose, c'est que ce que je voulais, je le voulais bien. Je n'ai pas changé, ni dévié d'une ligne dans ma voie... Il y a plus d'âme et de coeur à Saint-Vith et à Wéris qu'à Saint-Marc et j'aime mieux y peindre.
Le Brun ne ramènera d'Italie que ce seul fusain de Florence.
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A Bruxelles il rencontre sa future femme Nathalie de Roissard qu'il épouse le 1er octobre 1904.
coll. privée France
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Nathalie de Roissart à Sancourt (Nord-Pas-de-Calais) vers 1907 |
Le couple aura deux enfants André (le 26 octobre 1905) et Jeanne (le 29 novembre 1907).
La maison Le Brun en 2011
C'est dans cette maison qu'il peint quelques-uns de ses plus beaux intérieurs intimistes.
coll. et photo Musée d'Ixelles
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La commune de Theux est au pied de la Fagne, il peindra l'un et l'autre jusqu'à la fin de sa vie.
La Ferme de la Haase - 1913 - aquarelle et pastel - 39 x 104 - coll. privée |
GLB se rendait régulièrement à Sancourt (Nord-Pas-de-Calais) dans la famille de sa femme. Il y a peint ce champ labouré et plusieurs scènes familiales.
coll. Musées de Verviers
Il y fait la connaissance du peintre-collectionneur de Douai, Henri Duhem, ami de Auguste Rodin et de Henri-Eugène Le Sidaner. Duhem était très lié aux peintres de l'école d'Etaples où Le Brun a croqué ce beau dessin.
Une petite fille du peuple - 1910 - fusain - 38 x 19 - photo et coll privée Espagne |
Alice et Olga Fettweis, Nathalie et Georges Le Brun, Armand Delcour (père de Pierre) vers 1910 |
A partir de 1908, Maurice Pirenne, Georges Le Brun, Philippe Derchain et Pierre Delcour exposent régulièrement ensemble surtout à Verviers. En 1911, l'exposition en compagnie d'Auguste Donnay à Bruxelles est une révélation.
Une des dernières photos de GLB debout à droite |
Sa fille Jeanne écrit : le 2 août, son ami Pierre Delcour le conduisit en auto de Theux vers Liège. Au-dessus de Mont-Theux, ils furent arrêtés par des gendarmes, l'auto dut rebrousser chemin. Le Brun continua à pied. Il y eut quelques lettres à sa femme, à ses parents, puis le 26 octobre 1914, il disparut à l'Yser. Il avait 41 ans.
Le dernier tableau de GLB La Haute Fagne -1914 - aquarelle et pastel - 67 x 255 - coll. Musées de Verviers |
La disparition de Le Brun marqua profondément la vie artistique verviétoise. Ses compagnons de route Pirenne, Derchain, Delcour lui vouèrent un véritable culte. Pirenne organisa la rétrospective de 1920. Derchain peignit son fameux triptyque "Ad majorem Germaniae gloriam facinus" en sa mémoire (aujourd'hui malheureusement démantelé) et lui réserva une place d'honneur lors de l'exposition sur les peintres verviétois en 1930. Delcour et Herve le considérèrent comme leur maître - Delcour préfaça le catalogue de la rétrospective de 1936 - et Gérard s'en inspira beaucoup. S'il n'y eut pas vraiment de chef de file de l'école intimiste verviétoise, Le Brun en incarna, sans conteste, l'esprit.
Oeuvres
Ouvrages sur G. Le Brun :
- Musées communaux de Verviers (Belgique)
- Musée d'Ixelles (Belgique)
- Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
- Musée d'Orsay à Paris
- Collections privées en Belgique, France, Etats-Unis, Canada, Espagne
Ouvrages sur G. Le Brun :
- Georges Le Brun sa vie de peintre par Maurice Pirenne, Aug. Nicolet, Verviers 1920 (épuisé)
- Georges Le Brun, le peintre de la Fagne par Emile Desprechins, G. van Oest 1925 (épuisé)
- Contibution à l'étude du symbolisme : l'oeuvre de Georges Le Brun, mémoire de Natacha Langerman ULB Bruxelles Faculté de Philosophie et Lettres 1992
- Les intimistes verviétois de Georges Schmits, éditions La Dérive, Verviers 1997
Photos des tableaux J. Spitz, sauf mention
Tous les documents photographiques proviennent de la famille, sauf ceux indiqués "coll. privée"
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