Bienvenue sur ce blog dédié aux peintres intimistes verviétois Maurice Pirenne, Georges Le Brun, Philippe Derchain, Joseph Gérard, Laurent Léon Herve, Paul Schmitz, Jean Julémont, Alphonse Lejeune, Charles Leuther et quelques autres. Son objectif est l'échange d'informations diverses et variées autour de l'oeuvre de ces artistes de Verviers et alentour.
mardi 28 juin 2011
samedi 25 juin 2011
la poubelle de Maurice Pirenne (2)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Il ne suffit pas qu'un tableau soit sans défaut, il faut aussi qu'il ait des qualités
(Maurice Pirenne)
jeudi 16 juin 2011
mardi 14 juin 2011
Georges LE BRUN, petite biographie (1)
GEORGES LE BRUN
(Verviers 1873 - Stuyvekenskerque 1914)
Leon Le Brun, père de GLB, vers 1868
coll. privée
Emma Laplanche, mère de GLB, 3me à gauche, avec sa mère et ses soeurs vers 1880
GLB et sa soeur Maria en 1877 (photo Wettstein)
A l'âge de 8 ans il séjourne en Russie avec sa famille, son père y travaille pendant 2 ans. Il en gardera le goût du voyage.
Le pavillon du jardin de Mme Le Brun - Laplanche, le 15 aout 1891
A 12 ans il entre à l'athénée Thil Lorain de Verviers où il est bon élève. Il se lie d'amitié avec Maurice Pirenne. Tous deux ne rêvent que de peinture.
Le jeune GLB croque un paysage à Bilstain le 15 juin 1890
Très vite ils sont repérés et encouragés par leur professeur de dessin Constant Simon qui leurs donne des leçons particulières d'aquarelle pendant les vacances scolaires à Sart et La Reid. Philippe Derchain aussi est de la partie. C'est ici que se forgent les destins, les trois amis seront peintres et formeront dans quelques années le noyau dur de la future école intimiste de Verviers.
Maurice Pirenne écrit ceci dans une petite plaquette éditée à l'occasion de la rétrospective G. Le Brun de 1920 : Le Brun devait avoir dans les 17 ans. Monsieur Constant Simon, professeur de dessin à l'Athénée lui avait donné quelques leçons d'aquarelle. De suite, Le Brun s'y mit avec ardeur. Son père lui avait acheté le traité de peinture à l'aquarelle de Cassagne et consciencieusement le jeune peintre le bûchait. Ce livre ne le quittait plus, il en citait de longs morceaux de mémoire, il devait en rêver. Intelligent comme il était, il en profita d'une façon étonnante, ses progrès étaient surprenants. Toutes les heures libres que laissait la classe - elle était devenue l'accessoire - étaient consacrées au seul travail important : peindre. Opiniâtre et robuste, rien ne le rebutait, ni le froid, ni le chaud. L'hiver, il mettait de l'alcool dans son eau pour qu'elle ne gelât pas et grimpait au Husquet laver des effets de neige. C'est de ce temps-là que l'été, on allait peindre à Maison-Bois... alors rendez-vous des artistes et des esthètes verviétois.
Pirenne le décrit comme un romantique, au caractère blagueur, passionné par la vie, aimant le rare, le raffiné, fuyant le terre à terre, l'ordinaire, le bourgeois.
(coll. privées France)
Deux aquarelles de 1891 réalisées par GLB pendant les leçons de Constant Simon
Pierre Follet et Georges Le Brun au Club de l'Epée de Verviers le 3 août 1890
GLB le 20 octobre 1890 (photo Wettstein)
GLB souffle à droite le 16 février 1890
GLB en route vers Xhoffraix
Il y vit au rythme des saisons et de la nature. Il se lie avec les paysans dont il adopte le mode de vie âpre. Il y fait la connaissance d'un personnage peu ordinaire, le curé Clément Beckman qui fonda à Xhoffraix une coopérative agricole. Le Brun vivra là-bas durant 7 ans. Il peindra ce pays avec ardeur et obstination : des paysages sévères, des intérieurs immobiles, des portraits poignants, pour réaliser au final un ensemble d'une grande cohérence "qui sent la tourbe".
coll. Musées de Verviers
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coll. privée Canada
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coll. privée
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coll. privée
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coll. privée
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La majorité de son oeuvre représente des paysages et des intérieurs paysans de cette région. Quelques intérieurs, toujours identiques, servent de décor : un personnage, une chaise, une table et un poêle, un plancher de bois et une porte d'escalier, seuls la place du personnage et l'angle de vue varient d'un tableau à l'autre. Ce "travail de série" confère à l'oeuvre une étonnante homogénité.
coll. Musées de Verviers
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Son oeuvre a été associée à plusieurs courants picturaux : réalisme poétique, intimisme ou symbolisme.
Lui-même en était bien détaché, il a cherché à peindre des scènes intimistes inspirées du quotidien, de la vie simple d'où se dégage un climat de sérénité et de recueillement. Je voudrais , écrit-il, qu'une intense émotion de bonheur contenu flottât en effluve dans le rythme des lignes stylisées, mais simple, vraisemblables, familières, rustiques.
GLB et son lévrier dans le jardin de la maison rue du Chatelet
(fin de la première partie)
Photos des tableaux J. Spitz, sauf mention
Tous les documents photographiques proviennent de la famille, sauf ceux indiqués "coll. privée"
vendredi 10 juin 2011
La Poubelle de Maurice Pirenne (1)
"Des pensées incongrues viennent trop souvent à propos de tout et de rien m'importuner. Je les griffonne sur des bouts de papier, puis je les jette dans une boîte qui se trouve près de mon fauteuil, et une fois cela fait, je me sens soulagé : je ne suis plus qu'un roseau. J'appelle la boîte ma Poubelle."
Un peintre connu, on sait ce que c'est.
Mais un bon peintre ?
(Maurice Pirenne)
mercredi 8 juin 2011
Sur les traces de Maurice Pirenne (7)
Beaucoup d'animation dans ce beau pastel à dominante bleu de
la place de Sommeleville à Verviers en 1928.
On aperçoit la chapelle Sainte-Anne dans le fond à gauche,
l'hôtel de Biolley à droite et au centre la vierge de Sommeleville.
En complément un dessin à la plume (1927)
de la pierre d'escalier du XVIIme siècle que l'on aperçoit à droite du pastel.
la place de Sommeleville à Verviers en 1928.
On aperçoit la chapelle Sainte-Anne dans le fond à gauche,
l'hôtel de Biolley à droite et au centre la vierge de Sommeleville.
En complément un dessin à la plume (1927)
de la pierre d'escalier du XVIIme siècle que l'on aperçoit à droite du pastel.
coll. privées photos J. Spitz
le soucis du détail...
(et est-ce le même chat ?)
Libellés :
Pirenne - sur les traces...
Pays/territoire :
Place Sommeleville, 4800 Verviers, Belgique
dimanche 5 juin 2011
Sur les traces de Maurice Pirenne (6)
Cette très belle maison de style Louis XV fut construite rue du Collège à Verviers par le riche négociant en draps François Franquinet-Pirons (1671-1754). A l'époque où Pirenne a peint son pastel depuis la rue des Bouchers (aujourd'hui disparue), elle abritait l'orphelinat des filles. Elle est devenue propriété de la Ville de Verviers et a été classée en 1934.
Le pastel Orphelinat des filles de décembre 1928
coll. privée photos J. Spitz
Libellés :
Pirenne - sur les traces...
Pays/territoire :
Verviers, Belgique
mercredi 1 juin 2011
Sur les traces de Maurice Pirenne (5)
Libellés :
Pirenne - sur les traces...
Pays/territoire :
Place Saint-Remacle, 4800 Verviers, Belgique
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